L'écran LCD est composé de trois éléments : la dalle, la back light
(le rétro éclairage) et la partie électronique.
Nous allons nous intéresser à la partie la plus importante du vidéo projecteur : la dalle, qui n'est rien
d'autre qu'un filtre,
comme un transparent de couleur, sauf que chaque pixel laisse passer une couleur différente.
L'écart entre les pixels est tellement faible que l'oeil
humain ne peut le voir que de très près.
Donc en toute logique, plus la résolution sera haute, plus cela sera intéressant pour nous, car une fois la
taille de l'image
augmentée nous verrons bien plus les écarts entre les pixels, ce qui est gênant ! Le
seul moyen de moins distinguer
cet espacement inter pixel est de choisir une dalle d'une résolution assez élevée
(800x600 minimum, 1024x768 conseillé). On obtient alors un vidéo projecteur
de bonne qualité, quand on sait que les vidéo projecteur commerciaux dépassent rarement ces deux résolutions.
Voici à quoi peut ressembler
une dalle LCD nue
Un autre élément important pour nous sera l'électronique. Si il est impossible de la séparer
complètement de la dalle lors du démontage,
une partie de l'image sera cachée par celle-ci, nous supprimant une bonne partie de l'écran lors de la projection.
On peut utiliser un
logiciel pour n'utiliser qu'une partie de l'écran, mais cela nous fait perdre de la résolution, et nous force à
passer par un PC.
Le dernier élément est la back light. Elle sert de source lumineuse, ce qui nous permet de voir ce qui est
affiché à l'écran. Si elle n'était pas là, nous ne verrions sur notre écran qu'une page toute noire.
Pour schématiser, ce que nous allons faire avec la lampe, c'est remplacer la back light par une plus puissante,
capable de projeter l'image sur un mur.
La dalle LCD nue avec la lumière ambiante,
ainsi que son électronique déportée
Nous allons maintenant voir quelles sources lumineuses nous pourrons utiliser.